L'une de mes plus importantes décisions

Athéna/Minerve Messages : 5 Date d'inscription : 18/10/2013

J'étais à l'intérieur de ma demeure sur l'Olympe, assise sur mon trône. J'étais pensive et immobile comme les nombreuses statues qui me représentait dans le monde des mortels. J'étais en train de réfléchir, plongée dans mes pensées et dans la situation dans laquelle, je me trouvais. Je me devais de trouver et de prendre la bonne décision, pour ma fille Atanaline. Ma petite Line, qui n'est plus petite d'ailleurs...Cela faisait déjà 21 ans qu'Atanaline était née. Vingt et un ans que je l'avais conçu avec son père divin: Poséidon. Cela a été ma plus grande erreur, au début mais cette erreur catastrophique pour les dieux s'est révélée une bénédiction et un cadeau pour moi. J'avais plusieurs filles, mais Annabeth était la seule à avoir un réel lien avec moi. Je l'aimais beaucoup; puis est né Ataline, la 13e Olympienne, une vraie rebelle mais je l'aimais autant qu'Annabeth. Je ne leur disais pas souvent mais j'étais fière d'elle. Je soupirais. Je n'avais pas toujours eu de bons rapports avec Atanaline même si ce n'était pas un conflit comme Luke avec Hermès. Non, là c'était plutôt des conflits...normaux, je dirais. On se disputaient beaucoup toutes les deux. D'abord à cause de la relation qu'Annabeth entretenait avec Percy; puis pour l'annonce qu'elle attendait un enfant...mais là, ce que j'avais appris m'avait mise dans une colère silencieuse et contrôlée. Hadès avait osé séduire ma déesse de fille. Je m'étais pas attendue à çà, même si en n'y réfléchissant, j'aurais dû y songer. Hadès était comme çà...manipulateur, profiteur. J'avais d'abord fais des menaces de guerre à Hadès, disputer ma fille et la punir avec son grand-père, Zeus. Line avait eu dû mal à se plier et à obéir comme elle le devait. Elle tenait son caractère de son père et de sa mère, ça je ne pouvait le nier avec une touche de jeunesse.

La discussion s'était envenimée à cause de ce fichu Hadès qui ne prenait pas en compte mes avertissements ou les ordres de Zeus. Il était comme ça, toujours à rire dans les moments les moins propices. Il prenait tout à la légère. Il m'agaçait et ce n'était pas nouveau. Et puis, pour s'ajouter à ça, Annabeth était rentré dans la conversation mais elle allait dans les deux camps. Un coup, elle me soutenait, de l'autre non et approuvait sa soeur dans ses remarques. Je ne pouvais l'en blâmer. Elle défendait sa soeur. Les mortels ainsi que les sangs-mêlés en général étaient plus sentimentales que les dieux. Même si nous l'étions. J'aimais mes filles et je pense que je les aidais au mieux et je ne me débrouillais assez bien dans mon rôle de mère divine.

Pour dire, que j'avais décidé de réfléchir calmement et sérieusement au cas de ma fille, Atanaline. J'avais aussi promis de le faire de façon assez neutre même si c'est assez compliqué. Je me devais de prendre un certain recul. J'avais prévenu Atanaline que je la convoquerais dans ma demeure après avoir réfléchie. Il était l'heure de la convoquer. J'avais réfléchie à la question pendant une semaine. J'appelais une chouette et lui dit de faire venir ma fille Atanaline, ici. Son père et moi l'avions confiné à l'Olympe pour le moment.

Elle n'allait pas tarder à se matérialiser. Quelques secondes plus tard, Atanaline était là devant moi.

Athéna/Minerve Messages : 10 Date d'inscription : 08/09/2013

J'étais dans un petit jardin de l'Olympe, à admirer les fleurs qui profitaient avec paresse du Soleil. J'étais assise, les jambes ramenée contre mon menton, et je ne bougeais pas. On aurait pu croire à une statue. Ce jardin était devenut mon refuge. Les autres dieux l'avaient comprit, et n'y entraient pas, à l'exeption d'Arès, qui voulait m'embêter, pour se venger de mon frère, Percy. S'il continut sur cette lancée, je lui donnerais une belle leçon, dont il se souviendra pour les millénaires à venir. D'ici, je pouvais observer le monde mortel, qui jusqu'à il y a 3 ans, était encore le miens. Je voyais mes amis, sur leur bateau, qui se démenaient pour atteindre la Grèce, et sauver Percy, et Annabeth, mes frères et soeurs. Ceux pour qui j'ai tout donné, ceux que je fais toujours passer avant moi. Les protéger, c'est la mission que je me suis confiée, et ce quoiqu'il m'en coûte. J'ai désobéit à Oncle Zeus, je lui ais tenus tête, et enfreint la première des règles pour eux. Les dieux ne doivent pas intervenir directement auprès des mortels. Mais je n'avais que faire des règles. Si, pour les protéger, je dois les enfreindre, je le fais sans hésiter. Et là, ils étaient tombé dans le Tartare, je me languis de courir les sauver, mais je ne peux pas, je suis enfermée. Alors, je faisais ce que je pouvais pour les aider. Je leur envoyais des objets, des outils qui pourraient leur être utile.

D'ici, je pouvais voir Alexia, ma fille. Ma petite fille que j'aime tant. Elle n'avait pas le droit de vivre à l'Olympe, et je n'avais pas le droit d'en sortir. Nous étions séparée, et elle me manquait horriblement. Quand j'étais avec Percy, au camp Jupiter, puis après quand je suis partie aux enfers, c'était Annabeth qui s'en était occupée. Et elle le faisait à merveille je dois dire. Mais ma petite soeur était tombée au Tartare, et Alexia était sur l'Argo II, mes amis prenaient soin d'elle. C'était Beth qui avait décidé de l'emmener, la colonie n'était plus un lieu sur, avec les derniers évènements. Mais j'étais inquiète pour Alexia, un bateau de guerre volant n'était pas le meilleurs des endroits pour une petite fille de trois ans. Elle n'avait pas l'air malheureuse, et Piper, fille d'Aphrodite, arrivait bien à s'occuper d'elle.

Mais ce qui me brise le coeur depuis que je suis enfermée à l'Olympe, plus encore que de voir Perce et Beth se débattre au Tartare pour survivre, plus encore que de voir ma fille sans pouvoir la prendre dans mes bras. Ce qui me chagrinait, c'était de ne pas pouvoir être aux côtés d'Hadès, l'homme que j'aime, celui qui a su ravir mon coeur. Il me manquait terriblement, ça me tuait de l'intérieur, et c'était ce qui me renfermait encore plus sur moi. La chaleur de son étreinte, la lègère odeur de souffre qu'il dégageait, la douceur de ses lèvres, l'intensité de son regard, tout cela me manquait. Je voulais être près de lui, mais c'était impossible. Papa et Maman m'avait enlevée des enfers, pour m'enfermer à l'Olympe, à cause de ça. Ils disaient qu'Hadès n'était pas fait pour moi, qu'il était manipulateur, profiteur, coureur de jupon. Et qu'il allait me briser le coeur. Mais je savais tout ça, et je n'en avais que faire. J'étais sur qu'il ne me briserait pas le coeur. Je l'aimais, et lui aussi m'aimait. Rien ne pourrait changer cela. Je suis consignée à l'Olympe, jusqu'à ce que je revienne à la raison, et que j'arrête de vouloir être avec Hadès. Mais c'est impossible, ce n'est pas le genre de chose que l'on change sur commande. Je passai une main dans mes cheveux, j'avais encore du mal à m'y habituée, je les avais coupé court le jour où Papa et Maman m'ont confinée ici, en signe de rébellion.

Je me suis souvent disputée avec Maman, et je le regrettais souvent après, mais je ne revenais jamais m'excuser. Je savais que j'avais raison, et j'ai trop de fierté pour revenir sur mes paroles. La première fois, c'était quand elle menaçait Percy, pour qu'il ne tourne plus aurtour de Beth. Je les ais défendu, eux, leur amour, comme je défend le mien à présent. J'ai toujours défendu mes principes et mes convictions, peu importe qui se trouvait devant moi. Ça m'a valu 2 siècles de punition. Je dois diriger la colonie, mais ce qu'Oncle Zeus ne sait pas, c'est que cette punition me ravie au plus haut point. Car cela signifiait que je pouvais rester auprès des demi-dieux.

Le problème avec cet endroit merveilleux qu'était l'Olympe, c'est qu'on peut voir tout ce qui se passe dans le monde des mortels, mais pas les enfers. Si bien que je ne pouvais même pas le voir. Je l'aimais tellement! Bien sur, ses derniers temps, on se disputait souvent. Surtout quand c'était Pluton. Mais tout ça était à cause de Gaïa! Ils avaient tous des problèmes de personalité à cause de ça. Et pas moi, parce que je n'avais qu'une forme Grec, d'ailleurs, quand ça c'est su au Camp Jupiter, j'ai été huée, et absolument pas respectée, car ils n'aimaient pas les grecs. De la discrimination pur et simple. Mais j'étais jeune, et c'était le cadet de mes soucis, je me fichais d'être vénérée, où d'autre chose de ce genre, qui plaisent généralement aux dieux.

Il y a quelques jours, Hadès a été convoqué à l'Olympe, pour discuter de notre "cas". J'étais transportée de joie de pouvoir le voir. Mais ça a tourné en dispute. Hadès faisait le pitre, et riait toujours à des moments innaproprié. Ça ne me dérangeait pas, mais ça énervait Oncle Zeus. J'ai également défié tout le monde, j'ai fais ma rebelle, comme je le fais tout le temps. Papa s'était énervée, et un ouragant commençait à apparaître. Alors, j'avais coupé ses pouvoirs, purement et simplement. Maintenant que je suis au calme, je reconnais que mon comportement était digne de celui d'un enfant de 10 ans. Mais j'ai toujours eu ce tempérament, c'est esprit de rébellion. Je le tenais de mes parents. J'ai été punie par Oncle Zeus, une fois encore, pendant 3 ans, je n'aurais pas le droit de voir Hadès, où même, de l'apercevoir de loin. Et depuis, je regrettais amèrement mes actes, car ça s'était retourné contre moi. Mais je ne m'excuserais pas. Ils n'ont pas le droit de ce mêler de ma vie amoureuse. J'ai toujours soutenue ma famille, que ce soit Papa et Maman quand ont annoncé officielement leur relation, ou Percy et Annabeth. Toujours! Je les ais toujours soutenus. Mais moi, on me dit que j'ai choisis le pire des dieux, et qu'il n'était pas fait pour moi.

Je n'aimais pas me disputer avec Maman. Car je l'aime énormément. Mais je ne peux pas la laisser faire, c'est plus fort que moi. Je défend ce qui me parait juste. C'était comme ça, et rien n'y faisait. Et puis, j'avais de la peine pour Hadès. C'était le mal aimé de la famille, à croire qu'il n'avait pas le droit à l'amour et au bonheur. Je le connaissais, et je savais qu'au fond de lui, il était peiné de ce rejet. Cette assurance, cette exubérance n'était qu'un masque pour leur caché ce qu'il ressentait vraiment. Il était lui-même avec moi, et je le voyais lui, le vrai lui. Un homme doux et attentioné envers ceux qu'il aime. Il est tellement gentil avec moi, j'ai su voir derrière le masque. Et c'est ce que j'ai vu au fond de son regard, fenêtre de l'âme, qui m'a fait fondre, qui fait que je l'aime passionément, à la folie. Si seulement les autres pouvaient le voir aussi. Ils comprendraient la vérité, et tout pourrait changé. On serait heureux.

Suite à la dispute de l'autre jour, Maman a promit qu'elle réfléchirait à mon cas tranquilement, et de faço objective. Je la remeciais beaucoup. Elle ne s'était pas énervée, et ce malgré mes provocations. C'était bien la seule déesse qui pourrait réfléchir calmement dans une situation pareil. Je l'adorais, et j'espérais qu'elle comprendrait ce que je ressentais. Derrière mon comportement rebelle, c'est une fille admirative et aimant qui se cachait. Je ne le lui avais jamais dit, et je le regrettais. Mais, en ce moment, c'est mon côté rebelle qui parlait le plus souvent. Et, tout comme je ne lui faisais pas part de mes sentiments, elle ne le faisait pas. Je m'étais plus d'une fois demandée si elle était fière de moi, et de ce que je faisais pour notre famille.

En pensant à la famille, mon esprit dériva de nouveau vers Alexia. Personne ne savait qu'elle était, en réalité, la fille d'Artémis. Je l'avais bien caché, et elle ne lui ressemblait pas beaucoup. Ce n'était qu'au clair de lune qu'on pouvait voir que ses cheveux était teinté d'une douce couleur argentée. Artémis venait la voir de temps en temps. D'une certaine manière, elle l'aimait aussi. Mais pas autant que moi, c'était ma fille, et, comme toute mère qui se respècte, je l'aimais énormément. Mais elle a été le sujet de ma plus grosse dispute avec Hadès. Il était vraiment mal, il changeait de personalité toutes less 5 minutes à ce moment, il n'arrivait pas à rester concentré. Et ... il a ... il a dit qu'il ne voulait pas être avec quelqu'un qui a déjà eu un enfant. Personne ne savait la vérité, juste que je m'étais sacrifiée pour sauver l'équilibre de l'Olympe. Je comprenais ce qu'il ressentait, mais ça m'avait quand même fait beaucoup de peine. J'avais beaucoup pleuré ce jour là. Et, un peu plus tard, il est revenus, en tant qu'Hadès, il pouvait se concentrer de nouveau sur une seule personalité. Et il s'est excusé. Bien sur, je savais que ce n'était pas de sa faute, je lui ais pardonné. Mais je me doutais qu'il y avait une part de vrai dans ce qu'il disait. Et tant que je ne révèlerais pas mon secret, il y aura un grain de sable dans notre relation. Sauf que jamais je ne pourrais le révéler. Alors, cela veut-il dire que si notre relation échoue, ce sera de ma faute? Je frémissais à cette idée. Je m'en voudrais toute ma vie si je brisais notre relation. Ce serait la pire des choses qui puissent m'arriver, et je m'en voudrais à mort.

Heureusement que Beth était là. Pour une raison qui m'échappe, elle était la il y à 7 jours, quand la dispute avait eu lieu. Et elle avait prit ma défense, tout comme moi je l'avais fait, je l'adorais. Bien sur, elle allait aussi dans le sens de Papa et Maman, elle pesait le pour et le contre. Mais je l'adorais quand même. Grâce à elle, peut être que j'obtiendrais gain de cause.

J'étais toujours dans mon jardin, quand une chouette arriva, c'était Maman qui m'appelait. Elle devait avoir prit sa décision. Avec un soupir d'apréhension, je me levai, je me matérialisai devant elle, dans son temple. Elle était assise sur son trône, et son visage ne laissait rien paraitre de ce qui allait suivre. Ce qu'elle était belle, dans sa tenue guérière, avec ses longs cheveux blond, et ses yeux gris. Je ne m'habiturais jamais à cela.

J'étais inquiète. Je redoutais la décision qu'elle avait prise, et qui changerait ma vie du tout au tout, pour le meilleur et pour le pire. Je m'inclinais humblement devant elle, avant de me relever.

-Bonjour Maman, dis-je.

Athéna/Minerve Messages : 5 Date d'inscription : 18/10/2013

J'attendais ma fille, qui ne devrait plus tarder. Elle devait sans doute être dans un des jardins de l'Olympe; et vu l'état d'esprit dans lequel, elle était, elle devait avoir élu domicile dans le petit jardin. Celui, où peu de dieux et demi-dieux vont; préférant à lui, le grand; pour bavarder. Ma fille, voulait être seule. Elle réfléchissait, sans doute, comme je l'avais fait, moi. De toute façon, valait mieux que personne ne vienne la déranger. Je connaissais ma fille et ressentais sa colère, sa tristesse mais aussi sa solitude. Cela ne me plaisait pas de la voir comme ça, mais je ne pouvais pas faire autrement...C'était la décision la plus sage, pour l'instant. Pour elle et pour les personnes concernées. La grande faiblesse de ma fille, je le savais, était son amour pour le monde mortel et les mortels. Nous avions été obligé, son père et moi, de l'abandonner à des mortels pour qu'ils l'éduquent et l'élèvent, loin de l'Olympe. La raison est malheureusement simple. Le fait seul que Poséidon est un enfant est déjà une histoire, mais qu'il ait eu cette enfant avec moi, ça se révèle inimaginable et extraordinaire pour les commères et nos ennemis. Nous avions engendré la 13e Olympienne. C'était quelque chose de fameux. Poséidon et moi-même avions pris la seule solution sage et possible pour la survie de notre fille, la mettre dans le monde des mortels. Cependant même si je l'avais laissé, je gardais un oeil sur ma fille divine. Elle courait de grands dangers et je savais que Poséidon faisait de même.

Maintenant, nous l'avions près de nous, elle savait sa nature, son rôle mais elle n'aimait pas sa condition divine et nos lois. Nous avions été obligé de l'enlever des Enfers, pour la consigner à l'Olympe à cause d'Hadès. Je poussais un faible soupir. Nous avons fermé les yeux bien trop longtemps sur les fréquentations d'Atanaline. Et d'un coup, nous l'avons interdit et avons parlé d'Hadès comme d'un manipulateur, profiteur, coureur de jupon. Mais Atanaline écoutait mais n'acceptait pas. Elle était vraiment éprise et amoureuse de mon oncle.

Mon père, Zeus lui avait infligé une punition de 2 siècles; mais j'ai bien peur que cette punition n'en était pas une. Elle réjouissait ma fille, qui se cachait bien de le dire. Et j'en savais les raisons. Mais je ne pouvais pas aller à l'encontre de cette punition, ni priver ma fille de tout. Et puis diriger une colonie de sang-mêlé n'était pas simple.

Il y a quelques jours, Hadès a été convoqué à l'Olympe, pour discuter de leur "cas". J'ai très bien vue que ma fille était transportée de joie de pouvoir le voir. Mais ça a tourné en dispute comme d'habitude quand Hadès était là. Il faisait le pitre, et riait toujours à des moments inapproprié. ça énervait Zeus. Atanaline a également défié tout le monde, fais sa rebelle. Et ce qui arriva arriva Poséidon, s'était énervée, et un ouragan commençait à apparaître. Alors, notre fille avait coupé ses pouvoirs, purement et simplement. Et ce qui n'était vraiment pas sage du tout. Privé un dieu de ses pouvoirs le met dans une grande colère. Et mon mari n'était pas quelqu'un de patient ou obéissant. Je souris. Comme sa fille. Mais je devais reconnaître que je n'étais pas mieux. Les conséquences de cet acte, Ataline, l'a payé de Zeus. Sentence qui l'interdit de voir pendant 3 ans, Hadès, où même, de l'apercevoir de loin. Je savais que ma fille, nous en voulait de ne pas la soutenir dans son choix, de ne pas recevoir de notre part, le soutien qu'elle donne à la famille. Mais, je ne pouvais pas, je ne pouvais pas laisser ma fille à mon oncle Hadès aussi facilement, comme si je voulais m'en débarrasser au plus vite. Hadès n'était pas aimé, était exclus de l'Olympe, de la colonie des sangs-mêlés. Partout. Je ne voulais pas un tel sort pour ma fille Atanaline. Cependant j'avais promis à ma fille de réfléchir calmement et le plus sérieusement possible. Et je l'avais fait. Je devais lui parler maintenant. Je soupirais encore au souvenir de la dispute incroyable que cela avait suscité.

Je sentis le moment où ma chouette trouva Atanaline. Je regardais devant moi, attendant que ma fille se matérialise devant moi. Je me tenais très droite, un visage neutre où je ne laissais rien paraître de ce que j'allais lui dire. J'étais habillée de ma tenue guerrière avec mes longs cheveux blonds lâchés. Je sentis que ma fille était inquiète, inquiète d'être là, inquiète de ma décision, inquiète de la savoir bientôt.

Ma fille, la jeune déesse, s'inclina humblement devant moi, avant de se relever.

-Bonjour Maman.

- Bonjour, mon enfant. Elle restait en place, immobile. Je l'invitais donc à se rapprocher. Approche, veux-tu. J'ai réfléchis à la situation comme je te l'avais promis, de façon la plus neutre et la plus objective possible. Ma décision est prise! annonçais-je en la regardant droit dans les yeux, sans laisser toujours rien paraître. Mais avant de te la dire, je voudrais te poser des questions. Es-tu prête à me répondre le plus franchement possible? et de façon la plus calme possible?

Avant de connaître sa réponse, je fis apparaître un trône devant moi et ce qu'il faut pour se restaurer, nectar de tout genre et ambroisie.

Athéna/Minerve Messages : 10 Date d'inscription : 08/09/2013

-Bonjour Maman, dis-je.

-Bonjour, mon enfant.

Je restai en place, je n'osais point m'avancer. Elle m'invita à la rejoindre. Je fis quelques pas pour m'approcher d'elle. Son visage était totalement impassible.

-Approche, veux-tu. J'ai réfléchis à la situation comme je te l'avais promis, de façon la plus neutre et la plus objective possible. Ma décision est prise! annonça-t-elle en me regardant droit dans les yeux, sans laisser toujours rien paraître. Mais avant de te la dire, je voudrais te poser des questions. Es-tu prête à me répondre le plus franchement possible? Et de façon la plus calme possible?

Des questions... Je me doutais que ça allait arriver. Je n'avais pas spécialement envie d'y répondre. Enfin, tout dépendait de ses interrogations. Si elle me demandait à quel point j'aimais Hadès, je pourrais lui répondre assez facilement, même si je rougirais un peu. Si elle me demandait en revanche si j'agissais de la sorte pour essayer d'oublier ce qui c'est passé avec Octave, je crois que je serais incapable de répondre. Cet épisode de ma vie me fait trop honte et est encore trop récent pour que je puisse en parler. Même à ma mère. Mais j'étais impatiente de savoir sa décision, quelle quelle soit. J'étais inquiète également. J'avais besoin de savoir.

Le temps que je réponde, maman avait fait apparaitre une table avec toute sorte de mets: nectar, ambroisie ect. Je m'installai sur la chaise en face d'elle en lui répondant:

-Bien sur Maman, je répondrais autant que possible à toutes tes questions.